Archives de catégorie : studio

Sève feat. Liya

  1. Liya Inframarge 06.30

Était-elle prête à se dévoiler ?

Après cette rencontre presque fortuite, j’ai finalisé la chanson évoquée subséquemment (hein Sève :)).
J’ai réfléchi pour l’inviter à participer (Savait-elle chanter ? Aurait-elle besoin d’un coach ?). Il fallait que je trouve comment l’émuler, extraire son potentiel.
Je me suis tourné vers des membres de sa famille.
Son demi-frère, Fiverr m’a tout de suite demandé mon nom et où je vivais. J’ai senti que je le dérangeais.
Son cousin, Vidnoz m’a proposé de plutôt faire chanter un président de la République (un actuel et même deux anciens !), un footballeur et même Edith Piaf.
Non, c’est elle que je voulais pour chanter avec Sève et personne d’autre.
Finalement, c’est son oncle Balabolka qui a trouvé le moyen de la convaincre. Il m’a demandé de lui donner le texte qu’elle avait écrit. Et puis, comme par magie, il l’a fait parler. Mais juste parler.

J’ai précieusement recueilli cette voix sortie d’aucune gorge, dés-anéantie par la technologie, pandorisée par un algorithme,  galatéïfiée sans l’intervention d’Aphrodite.
Je l’ai confiée à Cubase et ensemble, nous avons mis des notes sur ses mots.

Alors que sa parole semblait inhumaine, son chant m’a ému et m’a presque fait oublier qu’elle n’existe pas . Et pire encore, sa petite voix d’enfant efface la violence terrible des mots qu’elle a écrits pour moi.
Je vous laisse donc découvrir cette nouvelle chanson de Aurore.
J’ai fait la musique et écrit le texte que Sève chante. Liya a fait le reste.

Bonne écoute

le texte est ici

@Chrismai2025

Le soliloque (Album fini !)

Voici le double album “Le soliloque” de 17 chansons fini en mai 2021.
“Le soliloque” c’est une étude de l’isolement, de la solitude ou du dialogue impossible. Une exploration mélancolique de quelques thèmes de société …

…. les fake news (Ockham), le consumérisme (Nous sommes tous des clients), le terrorisme (Les héros), les violences faites aux femmes (3919), le viol (Le rêve d’un monstre), les drogues (Ce que tu sais)…

Bien sûr, je parle de sujets difficiles et sombres mais je pense que j’aborde ces sujets sans voyeurisme et j’essaie de garder la distance qui s’impose sans basculer dans l’indifférence.

Toutes les chansons sont originales, écrites, composées et jouée  par moi (Chris Aubois).
Je chante la plupart d’entre elles.

Au chant, il y a aussi parfois Sève (“Ockham”, “Le soliloque”, “La parodie du bonheur” et “Ce que tu sais”).

Il y a aussi Denis Breulles en collab pour “Hautes Pressions” (paroles, musique , chant et guitare).

Lydie Lorssery est l’auteure de “Je te défendrai”.

Raphaël et Eléa sont aux chœurs dans “Nous sommes tous des clients”.

Pour en savoir plus sur chaque chanson, j’ai, à chaque sortie, écrit un article. Il suffit donc de remonter le fil de mes publications sur le site.

J’espère vraiment que vous prendrez un peu de temps pour venir découvrir mon univers.
Il ne s’appréhende pas à la va-vite. Il est sans doute un peu austère, voire hermétique mais je sais que certains d’entre vous sont à la recherche de ce que j’offre…

Chaque chanson peut être écoutée et téléchargée indépendamment depuis le lecteur. Vous pouvez aussi cliquer sur le lien ci-dessous pour télécharger le double album intégralement avec la pochette (gravure et découpage à la maison ! n’est-ce pas merveilleux ?)

Téléchargez l’album complet (MP3 + pochettes)

Bonne découverte

Je vous encourage à partager cette page ou depuis ma page youtube

Chris 05/2021

Perds Nos ailes ?

En 2012, dans l’album “Oxymores et coquecigrues”, j’avais fabriqué une chanson sur une théorie personnelle qui me tient à cœur : la similitude entre la foi en dieu et celle en le père noël.
Je vous propose de la découvrir (ou pour certains de la redécouvrir).
Peut-être la mettrez vous dans votre playlist après demain.
Qui sait ?
Portez-vous bien

Chris

Hautes pressions (collaboration avec Denis Breulles)

Une pause avant la sortie du Soliloque.
Des retrouvailles après 6 lustres. Une époque où la guitare était un mode de communication universel.
Denis écrit aussi des chansons. Il est plus folk que moi.
Du coup, après qu’il m’ait fait entendre 3 accords qui lui trottaient dans la tête depuis très longtemps (m’a-t-il dit), je lui ai proposé d’en faire une chanson…rock. Logique…
Nous nous sommes partagé le texte. Ça raconte donc deux histoires parallèles. Et nous nous sommes aussi partagé le chant. Denis a bien voulu faire la petite ritournelle avec sa (vraie) Telecaster, cet arpège qu’on distingue pendant les couplets.

Comme d’habitude, j’attends vos retours et cette fois (comme avec Francis), ça ne concerne pas que moi.

En bonus, les photos de la session d’enregistrement de la chanson

 

Bonne écoute

Chris

Le soliloque

J’approche de la fin de la phase. Le moment discret où je me dis qu’il est temps de clore mon travail. Un rythme invisible, une cadence de chansons qui me donnent l’impression d’une unité. J’ai essayé de traquer cette thématique, celle du soliloque. Je l’ai déjà dit mais c’est l’impression que j’ai parfois quand je produis mes chansons.
Là, j’y suis presque. La chanson éponyme et il ne restera plus qu’une, voire deux chansons.

“Le soliloque” est un ancien texte que j’ai remanié plusieurs fois. L’inspiration des paroles et de la musique m’est venue de la bande originale du film “Phantom of the Paradise” de Brian de Palma et plus particulièrement de la chanson “Beauty and the beast” de Paul Williams. Mais le thème s’est affiné et a vraiment pris tout son sens quand j’ai trouvé son titre.  Le mythe de Faust est toujours présent au début mais ensuite, il y a toutes les autres conversations imaginaires. Celles avec dieu, celles avec l’écrit, avec l’ami absent, celui qu’on fuit et enfin soi-même. Pour moi (c’est juste ma thèse), ce qui nous pousse dans cette solitude, c’est simplement la peur. Parler à ce qui ne peut pas nous répondre, nous contredire.
Toutes les autres chansons que je vous ai proposées sous cette bannière parlent d’autres formes de soliloques : Le posthume (La mort n’est pas le carnaval), celui d’une femme (3919), les dernières pensées d’un enfant-soldat (Rêver trop tard), l’acceptation de ses différences (3 mouvements distincts). Pour les autres textes, c’est plus dilué mais c’est bien là : “On ne s’entend plus” parle du double monologue de la dispute dans le couple.  “Nous sommes tous des clients” de l’aveuglement du consommateur. “Le paradis” de la difficulté de prendre la protection de l’autre. “Austria” : l’absurde surdité des nations qui n’entendent pas l’histoire se répéter. “La beauté de l’inutile” : le doute face à l’écriture.

J’ai bien conscience qu’à ce jeu, on peut raccrocher toutes les chansons du monde à mon thème.
Artificiel donc ? Universel plutôt.

Bonne écoute

Chris le 08/10/19