Archives de catégorie : Chanson

La parodie du bonheur

  1. La parodie du bonheur Chris Aubois 04.18

Bonjour à toutes et à tous,

Le soliloque “publication imminente”

ça y est ! J’ai fini l’album.
Je me rends compte qu’il a été commencé en 2015.
Je vous présente donc aujourd’hui la toute dernière chanson de cette série de 17 titres.
Je publierai dans quelques jours un article pour présenter l’ensemble de l’album en racontant les hésitations, les changements, le travail et le re-travail.
Mais aujourd’hui, voici “La parodie du bonheur”. Une chanson bien plus calme que tout ce que j’ai pu vous proposer auparavant.

Il en existe déjà une version avec Pascalie sur notre album “C la violence” sous le titre de “Pauvre partenaire”

Ecoutez, commentez, partagez, merci

Chris Aubois mai 2021

ici la version youtube pour du partage

Le texte :

un Silence (qui bégaie)

  1. Silence (version 2021) Chris Aubois 05:21


Finalement, je n’aurais pas réussi à me taire longtemps.
J’ai installé la version de 2015 en écoute et je ne me suis rendu compte de mon erreur que le lendemain. ça donnera l’occasion à ceux que ça intéresse de voir comment une chanson peut évoluer. Il en existe même une version encore plus ancienne de 2005 sur mon album “Si” (dans Aleph). C’est Sève qui chantait alors.

 

Je pensais bien faire mon petit effet avec une publication sans texte et voilà.
J’ai l’air malin, tiens !

Cette nouvelle version n’est pas très différente de celle de 2015 mais je n’ai gardé que le piano Rhodes et la petite ritournelle synthé du refrain d’origine. J’ai rejoué et chanté tout le reste. J’ai descendu de tout d’un ton (c’est vrai que quand on te dit de baisser d’un ton, en général, c’est pour t’appeler au silence). J’ai rajouté quelques instruments et j’ai modifié l’ordre des parties avec une fin sans résolution.

Allez, vous me direz ce que vous pensez de la différence ?

Chris 2021

Chut………….chute (et je suis vraiment mal tombé…)

Première publication hasardeuse de cette chanson : sans même m’en rendre compte, j’ai publié la version initiale que j’avais conçue en 2015. La boucle est donc bouclée pour l’album même si ça n’est pas cette version que je voulais vous proposer. Je laisse malgré tout celle-ci et vous pourrez vous amuser à mesurer l’évolution (et il y en aura probablement quelques uns pour préférer l’ancienne.

L’article suivant proposera donc la version de 2021

  1. Silence (version 2015) Chris Aubois 05:17

sessions acoustiques

  1. Lumière Chris Aubois 04:42
  2. Eléa Chris Aubois 08:00
  3. Alphabet Chris Aubois 04:35

Pour ce début d’année, j’ai décidé de finir l’album “Le soliloque”. Toutes les chansons sont enregistrées et vous avez pu les découvrir au fur et à mesure. Il ne me reste qu’à choisir l’ordre des 14 chansons (oui, 14, quand même), à créer les visuels, à imaginer l’unité et la cohérence pour en faire un véritable album.

En attendant, j’ai eu envie de réexplorer certaines de mes anciennes chansons. Voici donc 3 nouvelles versions complètement acoustiques.
ça signifie que je n’ai utilisé que des instruments réels, en prises directes, soit en acoustique simple, soit par la prise de son d’un ampli (une fois en fait pour le solo de guitare électrique de “Eléa”).

Mon choix s’est porté sur les chansons que j’ai écrites pour chacun de mes enfants.
Il y a donc  :
“Lumière” pour Lucas
“Eléa” pour …et bien…Eléa 🙂
“Alphabet” pour Raphaël et la fratrie

  • Lumière

“Lumière” est dédiée à Lucas.
Il y a ma guitare ED-2 de Maestro, jouée 2 fois : A droite avec capodastre en case 1 et à gauche avec capodastre en case 6 ; ça permet d’obtenir une spatialisation du son et un flottement des notes (très remarquable pour une écoute au casque). J’ai ajouté mon métallophone. C’est un instrument que je possède depuis 35 ans. J’aurais pu choisir une version synthé du même instrument, plus facile à mixer mais je voulais respecter mon deal acoustique. Vous retrouverez aussi ma guitare classique Yamaha CG-131S pour le solo en milieu et fin de morceau.
La première version de cette chanson se trouve dans mon album “Aleph/Le roman et l’étincelle”.
Le texte joue sur le sens premier de Lucas qui vient (je crois) du mot lux qui veut dire (souvenez-vous de vos cours de latin) “Lumière”. La chanson en explore donc le champ lexical  : chambre noire, obscurité, photon, azur (Lucas est un garçon), prisme, etc. Mais aussi de ce qui dévie la lumière : la gravité, la singularité (horizon des évènements dans un trou noir). La phrase “ce n’est pas un lux qui soit” fait bien sûr référence à Fiat lux.
Pour le titre de l’album “le roman et l’étincelle”. L’étincelle, c’est encore cette lumière.
Le roman, c’est la “Nuit des temps” de René Barjavel.

  • Eléa

“Eléa” est d’abord un roman de Barjavel et le prénom de l’héroïne de ce roman.
C’est aussi le prénom que nous avons choisi pour notre fille dès 1992 alors qu’elle n’est née qu’en 2004.
Je l’ai déjà avoué, la musique de cette chanson est complètement inspirée de la chanson “Again” de Archive. Je pense toutefois m’en éloigner un peu avec cette version acoustique.
Il y a ma guitare ED-2 à gauche sans capodastre et mon autre maestro EO-1 à droite, toujours sans capodastre.
Contrairement à “Lumière”, l’arpège est quasiment identique. C’est cette façon de faire qui créé la sensation de stéréo. Les guitares n’ayant pas tout à fait la même tessiture, le son n’en est que plus riche. Il y a ma voix deux fois.
Il y a aussi le solo joué sur ma Telecaster Squier Classic Vibe avec capture sur un micro dynamique TB75 (imitation pas mal réussie d’un SM57) devant un ampli à lampe Blackstar HT5 .
Pas grand chose à dire sur le texte. Il parle de ma deuxième émotion d’être redevenu père et du long moment qui s’est écoulé entre l’instant où nous avions imaginé Eléa et sa venue.
La première version de cette chanson est aussi sur “Aleph/le roman et l’étincelle”
Jamais deux sans trois dit-on souvent.

  • Alphabet

” Alphabet”. Jamais 2 sans 3. Et pourtant, si cette chanson n’est pas sur l’album dédié aux enfants mais sur “Janus”, c’est parce que nous ne pensions pas repartir une troisième fois pour l’aventure parentale. Raphaël est né en 2007 suite à une campagne de lobbying de Sève qui ne se voyait pas s’arrêter à deux.
Toujours le ED-2 à gauche et à droite. Sans capodastre à gauche et capo en case 7 à droite, pour donner ce petit air de mandoline. A ça s’ajoute le Kalimba que mes 3 enfants m’ont offert pour noël 2020. Aussitôt reçu, aussitôt utilisé (donc pas très bien…).
L’alphabet, c’est l’idée de la composition génétique, le mélange aléatoire dont on ne peut pas prévoir le résultat, et l’angoisse qui va avec (une lettre de trop) quand on décide de faire des enfants à presque 40 ans.

Les prises de son des guitares acoustiques ont été faite avec un micro statique AKG P170 et les voix avec un Bluebird SL à condensateur.

La pochette des chansons provient de mon cadeau de fête des pères 2012.

J’espère que vous apprécierez la douceur que j’ai essayé de communiquer dans ces trois chansons. Elle la manifestation de la tendresse et de l’amour que j’ai pour ma fille et mes fils.

Chris 2021

 

I care us or Icarus (presentation english version by Francis)

I’ve been playing various versions of the piano version of this song for many years, but I think its first public airing was on a Brittany Ferries boat, crossing the famous “manche” or English Channel as we prefer to call it. It was an overnight crossing, and I had spotted the grand piano in the appropriately named “piano bar”, and looked forward to a pleasant evening of ivory tinkling, delivered by a professional player. However after a small amount of patience, with a second drink in hand, it became apparent that our evening was to be diminished by the lack of a pianist. With a certain amount of Dutch courage I applied at the bar for the replacement role, which to my surprise was duly accepted. To a round of applause I lifted the keyboard lid, and it then dawned on me that an expectant audience would demand a certain quality of gentle smooth playing, which is not really my style. What could I open with? Then, as if by magic, three seconds later, a new gentle version of “I care us” flowed from my fingertips. Encouraged by the appreciative sounds from the tables, I continued for an hour, playing in a new, softer style.

Many years later, at Chris’s studio, we had just finished our previous track. “What’s next?” he said. Eyeing the electric piano nearby, and with the help of a long cable, I played a couple of my creations including this track. “That one” he said. “Have you got lyrics for it? “. “Well” I said hesitatingly , “You know you like Greek things”, to which he replied “Yes, like kebabs”, which I must say still makes me laugh now when I think of it. My response was “haha more like Greek mythology” knowing full well that Chris was well read in this subject. Well the long and the short of it was that although I had originally envisaged this song to be harder with tougher lyrics, I had also an alternative “flying wings” analogy in my head. The story of Icarus, and his ill-fated flight of freedom seemed to be an appropriate starting point. This idea was met with some enthusiasm, and we re-constructed the story, making a few alterations to the original. The lyrics are all from the Minotaur’s point of view, and in our version he creates the wings using magic, but is let down again by Icarus’s father….We had a lot of fun writing this, and it has been a year in production. Look out for Chris’s incredible guitar and bass throughout the song, and especially in the instrumental sections, and the saxophone courtesy of Djé (from LR6 band. I am really happy with my vocals in this, and I must thank Chris for mixing and mastering this track to such a high quality.

Francis2020

Vers la présentation française par Chris : version française

Version Youtube de la chanson pour encore plus de partage