Pour illustrer l’ambiance poisseuse du livre, je voulais une musique sombre.
Je suis allé chercher des sources très éparpillées : du baroque à l’électro-rock.
Vous n’aviez pas remarqué ? Pourtant, l’arpège de piano qui commence à la 27ème seconde est complètement inspiré du jeu du prélude de Jean Sébastien Bach.
Pour vous en convaincre, écoutez : Prélude de Bach
Mon petit secret pour cette composition, je le dois à un logiciel de musique, ezkeys. Il m’a permis de reprendre la partition originale et de l’adapter à mon propre morceau en appliquant mes accords. J’ai ensuite transposé certains arpèges, renversé des accords pour ne garder qu’une effluve de l’origine. Je crois qu’on ne peut s’en rendre compte que si on le sait mais l’idée de cacher cette influence dans le morceau m’a plu.
Une des autres particularité de la chanson, c’est le travail de la voix. Il y a en fait 3 prises de chant. Deux sont identiques. Il a donc fallu que je réussisse à chanter 2 fois sans que les différences ne soient trop audibles. Le fait de distribuer ces 2 chants à droite et à gauche permet de donner une image stéréo très intéressante et j’ai obtenu un timbre assez étrange. La troisième voix est beaucoup plus discrète. Elle reste au centre mais j’ai retiré tout le spectre sonore en dessous de 300 Hz et je chante nettement plus haut.
Pour le côté électro de la chanson, la grosse caisse de la batterie synchronisée avec le synthé vient lancer les couplets de ses 4 “bam bam bam bam”. Les nappes de synthé retiennent le rythme et donne à la chanson son ambiance langoureuse.
Voilà ce que je voulais dire sur “Le parfum”