
J’approche de la fin de la phase. Le moment discret où je me dis qu’il est temps de clore mon travail. Un rythme invisible, une cadence de chansons qui me donnent l’impression d’une unité. J’ai essayé de traquer cette thématique, celle du soliloque. Je l’ai déjà dit mais c’est l’impression que j’ai parfois quand je produis mes chansons.
Là, j’y suis presque. La chanson éponyme et il ne restera plus qu’une, voire deux chansons.
“Le soliloque” est un ancien texte que j’ai remanié plusieurs fois. L’inspiration des paroles et de la musique m’est venue de la bande originale du film “Phantom of the Paradise” de Brian de Palma et plus particulièrement de la chanson “Beauty and the beast” de Paul Williams. Mais le thème s’est affiné et a vraiment pris tout son sens quand j’ai trouvé son titre. Le mythe de Faust est toujours présent au début mais ensuite, il y a toutes les autres conversations imaginaires. Celles avec dieu, celles avec l’écrit, avec l’ami absent, celui qu’on fuit et enfin soi-même. Pour moi (c’est juste ma thèse), ce qui nous pousse dans cette solitude, c’est simplement la peur. Parler à ce qui ne peut pas nous répondre, nous contredire.
Toutes les autres chansons que je vous ai proposées sous cette bannière parlent d’autres formes de soliloques : Le posthume (La mort n’est pas le carnaval), celui d’une femme (3919), les dernières pensées d’un enfant-soldat (Rêver trop tard), l’acceptation de ses différences (3 mouvements distincts). Pour les autres textes, c’est plus dilué mais c’est bien là : “On ne s’entend plus” parle du double monologue de la dispute dans le couple. “Nous sommes tous des clients” de l’aveuglement du consommateur. “Le paradis” de la difficulté de prendre la protection de l’autre. “Austria” : l’absurde surdité des nations qui n’entendent pas l’histoire se répéter. “La beauté de l’inutile” : le doute face à l’écriture.
J’ai bien conscience qu’à ce jeu, on peut raccrocher toutes les chansons du monde à mon thème.
Artificiel donc ? Universel plutôt.
Bonne écoute
Chris le 08/10/19

S’il est vrai que je sollicite régulièrement votre attention, il est aussi vrai que je n’arrive pas toujours à vous attirer à moi le temps suffisant pour que vous trouviez l’envie d’écouter et surtout de faire découvrir à d’autres ce que nous fabriquons dans notre petit studio loudéacien.
Documentaire de 1992 sur la place des groupes et de la musique dans la vie des jeunes de Liverpool.
Nos jeunes musiciens encore collégiens ou lycéens se sont attaqués en toute candeur à quelques monuments du rock, The Pixies ou RadioHead pour ne citer qu’eux. On sentait le stress mais le coeur y était. Il seront de nouveau là à la fête de la musique de Loudéac
Très beau documentaire très complet sur la présence discrète voire cachée des amérindiens dans les origines de la musique populaire américaine. On découvre avec surprise cette présence dans le blues, le jazz, le hard rock (le batteur de Ozzy Osbourne) jusqu’à Hendrix lui-même.
Session en trio de Christophe (chant et guitare), Pascal (Clavier et basse) et Yannick (drums)

On suit la tournée japonaise de Eurythmics en 1987. On visite le Japon et on assiste au concert. On découvre un Dave Stewart complètement excité et une Annie Lennox un peu inerte, voire passive. Leur relation semble très particulière et on sent trop bien l’emprise du musicien sur la chanteuse. De très beaux moments sur scène.
Nous avons joué les morceaux que nous connaissons bien, ceux qui étaient au programme de nos deux premières prestations. On a, par malice, rajouté notre version française de Smell like teen spirit (celle préparée pour le spectacle de The Very In). C’était notre premier concert avec Arnaud à la basse et Yannick était venu de Oz’band pour suppléer à Annyvonne qui n’était pas dispo.
Bio doc de la vie de Eric Clapton. Celui-là je ne l’ai pas vu entièrement car il était très tard. Mais le peu que j’en ai vu m’a donné l’envie de m’y repencher.