La bonne ment, c’est pratique (mais il faudrait la renvoyer)

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Le parfum de l’ère du temps

parfum

Laborieuse reprise de mes chroniques dans une ambiance morose où l’époque semble vouloir nous rejouer un air déjà entendu.

“Le parfum” est sans doute le livre le plus connu de ceux que j’évoque dans mon album. Il a été porté à l’écran. Pour ça, il n’est pas le seul puisque “L’insoutenable légèreté de l’être” a été réalisé par Philip Kaufman en 1988 et que “Les chroniques martiennes” ont fait l’objet d’une série télévisée en 1980.
Toutefois, la réalisation du Parfum en 2006 me pose un problème. En effet, de mon point de vue, la force du livre est dans l’exploration du champs lexical de l’odorat. Le film bien que très esthétique et plutôt fidèle à l’histoire peine à nous imprégner de l’ambiance odorante du livre. Patrick Süskind réussi à merveille à faire sentir les choses. Les mots, pour ça, sont bien plus forts que les images. J’en arrive à me dire que l’odeur est plus proche d’une idée que d’une chose. Elle semble finalement aussi abstraite.

Le texte de ma chanson est une tentative d’hommage au style plus qu’à l’histoire du livre. Vous aurez peut-être remarqué comment je m’amuse du double sens des mots “aspirer”, “alambiqué”, “inspiration”, “émanation”.  J’ai recherché l’ambiance lourde et parfois oppressante du texte. J’espère que j’y suis arrivé. Je sais déjà qu’au moins une personne s’est décidée à lire le livre après avoir entendu ma chanson. Et ça, ça fait mon bonheur.

Dans le prochain article, je vous raconterai les petits secrets de la composition de la musique…

Autriche / France : match de nuls

Je ressors aujourd’hui un chanson que j’avais écrite lors de l’arrivée aux affaires de Jörg Haider en Autriche. Aujourd’hui, elle parle de notre pays…

 

JE SUIS

je-suisJe n’ai pas encore réussi à me résigner à reprendre mes rubriques hebdomadaires. ça me paraît prématuré, indécent, voire irrationnel. Mais me taire, ça me semble tout aussi incongru.
Quand les assassins de Paris ont commis leur barbarie, qu’on-t-il cherché à faire au fond ? Nous effrayer ? Nous prouver leur détermination ? Je crois surtout qu’ils cherchent à nous démontrer que nous ne sommes rien, négligeables, sans importance.
Pourtant, une petite lecture rapide de quelques ouvrages de philosophie leur aurait appris qu’ils s’y prennent plutôt mal. En effet, quand ils cherchent à nous anéantir, ils obtiennent l’effet inverse. Quand je nie l’autre, j’affirme son importance à mon insu car on ne peut pas nier ce qui n’est pas. On peut même dire qu’en niant l’autre, je le ré-engendre. Et c’est très exactement ce qu’ils ont réussi à faire. La France s’est régénérée sur ces cendres. Elle n’avait que très rarement été aussi présente dans l’esprit des hommes, aussi importante pour ce qu’elle représente. Les assassins reviendront sûrement car leur ignorance les met à l’abri de cette évidence. Mais nous pouvons être sûr que leurs futurs méfaits ne feront que faire grandir encore la présence de ce qu’ils veulent nier.

Il ne me reste que ce slogan que je brocarde désormais : “JE SUIS” et c’est bien suffisant pour leur répondre quand ils voudraient que nous ne soyons pas. Et peu importe ce que nous sommes, c’est “être”‘ l’essentiel, bien plus qu'”avoir”.

En conclusion, je vous propose ma minute de silence :

Version acoustique

Maestro ED-2

L’élaboration d’une chanson comme “Le journal d’un corps” part toujours d’une composition simple. Le plus dur est souvent de s’affranchir de la version de départ, la version d’écriture de la mélodie.

Je compose quasiment toutes mes chansons à la guitare acoustique. Comme c’est l’instrument que je maîtrise le moins mal, l’inspiration y est la plus spontanée. Les idées arrivent presque par les doigts sans passer par un état conscient (me semble-t-il). C’est avant tout l’envie et l’émotion qui vont m’amener à construire une suite d’accord pour finir par créer un titre avec intro/couplet/refrain/pont/couplet/refrain/couplet/fin (dans une forme classique de la chanson).  Ensuite, vient le calage du texte sur la mélodie. Ou plus précisément l’écriture d’une mélodie grâce à un texte. C’est même souvent la structure et le rythme d’un texte qui vont orienter la mélodie.

En définitive, lorsque la chanson change d’instrument et que l’arrangement prend forme, je m’éloigne de la forme originale de la chanson. J’aurais pu rester dans un registre plus basique et conserver la forme initiale de la chanson avec une construction guitare/voix comme je le faisais le plus souvent pour mes premiers enregistrements mais je prends beaucoup de plaisir à réinventer la musique dans une autre configuration.

Pour “Le journal d’un corps”, c’est un arpège piano électrique bouclé sur les premières mesures. Je voulais une introduction dépouillée. La batterie, la basse et surtout les cors viennent ensuite donner de l’ampleur. Le piano reste toujours présent. Il reste la colonne vertébrale de la chanson.
Du coup, j’ai envie de vous faire découvrir la version originale de la chanson, celle que je joue parfois en live quand on me demande de jouer mes morceaux à la guitare.

Voici donc “Le journal d’un corps” version bonus Guitare folk/chant, c’est tout :

J’attends vos retours