Acquisition post-confinement Quand je vais chez Guitar Custom Shop, c'est comme certains chez Ikea : je ressors rarement les mains vides. La magasin proposait des remises intéressantes et j'ai bénéficié de 30% de remise sur cette élégante guitare acoustique. Pourquoi une de + me direz-vous ? Et bien tout simplement parce que je vieillis (mal) et que j'ai désormais mal à l'épaule droite quand je joue assis avec mon autre folk. J'ai donc eu envie de choisir une deuxième folk avec moins de profondeur de caisse. Mais ça n'était pas une raison pour ne pas se faire plaisir...
Une des raisons de l'achat de ce modèle, c'est la présence d'un vibrato. Je n'avais aucune guitare avec cet équipement. J'ai donc choisi celle-ci parmi d'autres (Squier stratocaster, Pacifiqua). Le vibrato est très stable. Il fonctionne avec une faible amplitude (environ - 1 ton). La guitare reste bien accordée. Mais les mécaniques sont équipées de bloc-cordes.
Les instruments à résonateur désignent des instruments de musique à cordes pincées ou frottées d'une conception particulière : ils amplifient mécaniquement les vibrations des cordes grâce à un (ou trois) cône très fin en aluminium à la place d'une table d'harmonie ou d'une peau. Vous voyez un détail le principe de la pièce sur laquelle reposent les cordes. Cette pièce repose elle-même sur un cône en aluminium sous la plaque en métal que vous pouvez voir. Le résultat est que le son est très brillant et semble presque sortir un petit ampli.
Avec un peu d'attention, vous remarquerez que les potentiomètres et le sélecteur de micro de ma Telecaster sont désormais inversés (en 2017). J'ai demandé cette modification à Custom Guitar shop car je n'arrêtais pas de changer la position du sélecteur en plein jeu. C'était rageant ! Nous en avons profité pour améliorer l'électronique en changeant les composants des potentiomètres, la cuvette pour le jack et d'autre petites choses. ça va beaucoup mieux...
Le banjo Bluegrass a 5 cordes. Les 4 cordes sont accordées en Sol (ou G) ce qui permet de faire sonner un accord de sol majeur sans pincer de corde. C'est ce qu'on appelle de l'open tuning. La petite corde avec la clé à mi-manche est accordée en sol (aigu). Les 4 autres cordes sont du plus grave au plus aigu en Ré - Sol - Si et de nouveau Ré (soit gDGBD en notation américaine).
J'envisage de sonoriser cet instrument. Il existe des systèmes spécifiques. le Goldtone SMP+ à 159 eur en 2017 Le Fishman Rare earth qui est un peu cher à mon goût (279 eur en 2017 sans la pose). Un micro bien placé peut faire l'affaire mais le banjo a des fréquences très particulières. Le choix du micro est donc important si on ne veut pas à avoir trop de travail au mixage.
La version 4 cordes (ou banjo ténor) est utilisée en jazz New-orlean ou en musique celtique. Mais qui peut le plus pouvant le moins, on peut parfaitement utiliser un 5 cordes pour jouer ces deux styles de musique.
Voici le banjo VGS qui a remplacé le banjo Tenayo que je n'ai jamais pu utiliser car il était fretless (sans barette). Celui-ci est fretté. C'est un modèle 5 cordes dit "bluegrass" plus particulièrement destiné à jouer de la country. Mais vous pourrez écouter que ce n'est pas le style de musique auquel je le destine.
La phrase de Rabelais prend-elle tout son sens à notre époque ?
La science fiction est un genre littéraire sous estimé par beaucoup de lecteurs pourtant assidus à d’autres styles littéraires. Elle est reléguée au rang d’une sous-littérature ludique et superficielle par la plupart de ceux qui paradoxalement n’ont jamais ouvert un livre de SF.
Sans oublier que beaucoup confondent les genres pourtant radicalement différents que sont la science-fiction (Isaac Asimov, Pierre Boule, Arthur C.Clarke, Phillip K.Dick …) le fantastique (Lovecraft, Edgar Alan Poe, Maupassant…), le fantasy (Tolkien), l’épouvante (Stephen King), etc.
On retrouve la même confusion dans le cinéma.
Alors que le fantastique nous propose une exploration des fantasmes de notre inconscient dans notre quotidien ou dans des mondes irréalisables, qu’il introduit une variante improbable dans notre ordinaire et observe comment nous réagirions, la science-fiction joue les oracles, voire parfois les cassandres.
Pour moi, la science fiction est très souvent philosophique, car elle cherche à donner du sens à l’absurdité de notre monde. Elle est très contemporaine puisque le terme “science” qu’elle contient est à comprendre dans sa définition du XXème siècle, c’est à dire comme une connaissance positive et souvent technologique, acquise par l’expérimentation et l’observation.
Bien sûr, certains thèmes sont en bordure de cette définition. Le voyage dans le temps par exemple est-il du côté du fantastique ou de la science-fiction ? Je répondrais qu’il est fantastique dans le très bon roman de Stephen King “22-11-63” (actuellement décliné en série télévisée au USA) et qu’il est de la science-fiction dans le non-moins excellent film de Christopher Nolan “insterstellar”. Il est donc vrai que ces genres sont apparentés.
Mais les questions posées ne sont pas les mêmes. Dans son œuvre (un peu réactionnaire pour moi, pour tout vous dire), René Barjavel, l’un des grands auteurs de SF français, nous adresse des avertissements : Dans “Ravage”, il pointe du doigt les dangers de la modernité gratuite. Dans “la nuit des temps” et “une rose au paradis”, il dénonce les dérives du progrès et de la course aux armements. Dans “le grand secret”, il nous parle d’une science qui ouvre la boîte de Pandore de l’immortalité.
Et c’est bien là le grand mérite de la science fiction : nous montrer, nous amener à voir un avenir proche où nous perdrions le contrôle de cette science si quotidienne mais qui contiendrait en elle les germes de notre propre fin.
Je ne dis pas que la science-fiction est toujours pessimiste. Ce serait dire qu’elle n’est que moraliste. Elle est même souvent optimiste car elle dit que tout est possible si nous prenons conscience des risques qui côtoient immanquablement tout changement.
De ce fait, est-t-il un genre littéraire plus essentiel qu’un livre qui nous offre à la fois le rêve et la réflexion ?
Après cette introduction au genre, je vous parlerai de Ray Bradbury et de ses “Chroniques martiennes” dans mon prochain article.