Archives de catégorie : Chanson

That song (BootUpSound + JeanSol)

  • “Esprit collaboratif es-tu là ?”
  • “Oui ?”
  • “Je voudrais produire une chanson en anglais sans infliger mon accent déplorable à mes auditeurs”
  • “Ok, mais tu l’as déjà fait en adaptant une de tes chansons…”
  • “Ah ouais c’est vrai. Mais je voudrais en faire des originales et même pas des à moi.”
  • “Mais pourquoi tu me demandes ça à moi ? T’as qu’à redemander à Francis !”
  • “Ok Ok. Merci quand même esprit collaboratif”

Bon ben voilà comment ça ne s’est pas passé. Pas de séance de spiritisme pour rencontrer un quelconque fantôme de reprises passées ni futures. Juste une rencontre amicale et fructueuse avec un membre de la perfide Albion.
Francis a, dans son tiroir musical, tout un tas de petits morceaux , de thèmes, de couplets plus ou moins construits. Comme dans une boîte de puzzle, il suffit de patience pour dénicher quelques perles aux accents délicieusement outre-manche. Quelques heures de partage et de traduction d’intentions suffisent à faire émerger une vraie chanson. L’intrication est telle qu’il nous est difficile de désigner au final ce qui vient de l’un ou de the other.

Voici donc la première chanson de Francis Catley alias BootUpSound produite et jouée par mes soins. Elle parle de quelqu’un en particulier mais elle évoque aussi le Jekyll and Hyde en chacun de nous.

Bonne écoute

Chris

La beauté de l’inutile, elle est D.I.S.C.O !


Je sors du rock, pour une fois. Et je m’aventure dans des contrées inexplorées.
Ne prenez pas trop au sérieux cette escapade dans la première décennie de ma vie. Je ne surfe pas non plus sur le retour annoncé d’ABBA.

On va parler ici d’exercice de style. Et c’est d’ailleurs très raccord avec le texte car il m’a parfois été reproché d’écrire toujours des textes sombres.
Mais je me suis bien amusé. J’espère que vous sourirez aussi en écoutant.
Je n’exclue pas de me frotter bientôt à d’autres styles musicaux.
Bonne écoute !
Chris

“Trois Mouvements distincts” Ou “une tentative pour se mettre dans la peau de l’autre”

Il n’est pas pour moi venu le temps de faire mon coming-out. J’assume complètement mon hétérosexualité. Mais je me suis malgré tout imaginé un jour dans le rôle de celui qui se découvre cette attirance pour son propre genre.
Très récemment encore, les propos d’un monsieur sûr de la valeur de son point de vue n’a eu aucune gène pour bien me faire sentir à quel point il méprisait cette catégorie de personnes (si tant est que ce soit une catégorie). Il m’a fait me rappeler que nous sommes encore très loin, malgré les apparences, de l’indifférence que chacun pourrait avoir le droit de demander concernant ses orientations sexuelles.
Ce texte doit bien avoir 20 ans minimum. Je vous le propose sans contexte particulier. C’est juste la façon dont j’imagine que j’aurais ressenti les choses si je m’étais découvert homosexuel.

“L’enfer” dans la langue de Shakespeare

Voici le moment de vous présenter la première pièce de mon nouveau projet musical.
Il s’agit d’une collaboration avec mon ami et néanmoins britannique Francis Catley.
Cette chanson est une adaptation en anglais  d’une chanson déjà présente sur “C.A.S.A” en 1999 et sur “Oxymores & Coquecigrues” en 2012.

Pour cette nouvelle version, c’est Francis, alias BootUpSound, qui chante. C’est aussi lui qui a traduit mon texte. Il ne s’agit pas d’une simple traduction d’ailleurs mais bien d’une version fidèle par le sens plus que par les mots. J’espère que vous aurez envie de partager ce moment. Il y aura bientôt d’autres chansons. Francis est lui-même auteur compositeur. La prochaine sera donc une de ses œuvres.

Je vous propose maintenant le texte que je lui ai proposé d’écrire. Je vous avoue que je ne comprends pas tout…

Chris

“The original ” l’enfer” written in the dying embers of the 20th century with New Romantic and Prog Rock undertones, exudes inner depths with captivating and unexpected chord structures, whilst dazzling the listener with sensational vocals.
But could it work in Shakespeare’s fair tongue?

Many feverished pencil gnawed evenings have resulted in an anglicised adaptation which faithfully reproduces the original text.
Some recording sessions later, a suitable vocal mix  was combined with a brand new instrumental, resulting in this offering, which I hope you enjoy as much as we do.”

Francis

 

La mort n’est pas le carnaval

Je raconte le sentiment que j’espère inspirer à celle que j’aime juste après qu’elle ait séché ses dernières larmes.
La culpabilité de survivre nous condamne à habiller nos sentiments.  Le fait-on vraiment pour ceux qui sont morts ou pour le jugement des survivants, comme une démonstration de celui qui a la plus grande douleur ?

Je veux déclarer dès à présent à ceux qui me survivront qu’ils pourront très vite m’oublier, je ne viendrai pas les hanter.
La mort est inéluctable (mon lieu commun du jour mais je ne suis pas sûr que tout le monde le sache) et même si en tant que cher disparu, je vous manquerai, il ne sera pas raisonnable de continuer à s’adresser à moi, je ne vous entendrai pas. Il ne servira à rien de me visiter,  je n’en aurai pas conscience. Il sera inutile de porter l’habit du deuil, je ne vous verrai plus.