Comme tout n’est pas simple (locution hautement plus raisonnable que “rien n’est simple”), je dois avouer que la mise en forme de mon album Le soliloque est plus ardue que prévue.
En effet, c’est l’aboutissement de 5 ans de travail pour les chansons les plus anciennes et j’ai donc dû tout réécouter pour tendre vers une cohérence.
Et puis ce sont 16 et non pas 14 chansons qui sont prêtes (et encore, j’en ai mis 2 ou 3 de côté).
J’opte donc pour une approche différente ; ce sera un double album.
ça n’a l’air de rien comme ça.
On se dit “ouais ben un double album c’est un album qui tient pas sur un seul disque…”
Peut-être aussi, mais ce que je crois avoir souvent observé dans les doubles albums, c’est qu’ils révèlent un projet, une réalisation unique et cohérente qui n’a pas pu s’exprimer dans une durée standard. Ces albums là, je les écoute comme des ensembles . Je pense bien sûr à “The Wall” mais aussi à “Tommy” des Who.
Comme ces exemples, à mon humble niveau, je vais donc essayer de construire une narration au fil des chansons, faire en sorte qu’elles se répondent, qu’elles se complètent, musicalement mais aussi pour les textes et les thématiques.
Le soliloque reste le thème central mais par extension, il y aura aussi celui de la parole, du dialogue, du non-soliloque.
Ce sera une façon de dire que se taire est éloquent et que parler est peut-être aussi, parfois, inutile.
Et bien sûr, la quinzième chanson que je vais vous présenter s’appelle… “Silence”. Je sais, je suis trop drôle.
Chris 2021
Un titre en or donc pour la 15ème chanson.
Wait and see…