Acquisition post-confinement Quand je vais chez Guitar Custom Shop, c'est comme certains chez Ikea : je ressors rarement les mains vides. La magasin proposait des remises intéressantes et j'ai bénéficié de 30% de remise sur cette élégante guitare acoustique. Pourquoi une de + me direz-vous ? Et bien tout simplement parce que je vieillis (mal) et que j'ai désormais mal à l'épaule droite quand je joue assis avec mon autre folk. J'ai donc eu envie de choisir une deuxième folk avec moins de profondeur de caisse. Mais ça n'était pas une raison pour ne pas se faire plaisir...
En 2012, dans l’album “Oxymores et coquecigrues”, j’avais fabriqué une chanson sur une théorie personnelle qui me tient à cœur : la similitude entre la foi en dieu et celle en le père noël.
Je vous propose de la découvrir (ou pour certains de la redécouvrir).
Peut-être la mettrez vous dans votre playlist après demain.
Qui sait ?
Portez-vous bien
“Aleph” a été longtemps le pseudonyme que j’utilisais pour mon activité de musicien.
L’origine de ce choix remonte à mes études de philosophie. Roland Quilliot nous avait fait découvrir un recueil de nouvelles Jorge Luis Borges, un auteur argentin. Son oeuvre n’est pas tout à fait ce qu’on pourrait qualifier de easy-listening. Je veux dire par là que cette littérature ne donne du plaisir que si on s’y immerge complètement. Borges est considéré comme un poète mais c’est surtout l’imprégnation métaphysique de son oeuvre qui m’a parlé.
Dans le recueil qui s’appelle donc “L’Aleph”, on trouve plusieurs contes dont la nouvelle éponyme qui m’a inspiré la chanson.
Il m’est si difficile d’expliquer ce que représente ce texte pour moi que je ne vois pas vraiment d’autre solution que de nouveau vous inviter à en lire l’extrait que je partage, en espérant qu’il vous donnera envie de lire le reste.
Le sens de ma chanson tourne lui autour d’une évocation du vertige que me donne le texte de Borges. J’aime la disproportion, les oxymores et le va-et-vient entre deux infinis qu’il propose . J’ai donc eu envie (besoin) de continuer cet inventaire de contradictions assumées. Je trouve certaines similitudes avec l’écriture foisonnante d’un autre de mes auteurs favoris, Umberto Eco.