A l'origine, une commande pour illustrer une scène d'une pièce de théâtre de Madelaine Layke (orthographe du nom approximative) adaptée par un ami de l'époque, David Crouzier en 1990 au TUID, le théâtre universitaire de Dijon.
du loup ou qu'elle parte ? La médiocre qualité de l'enregistrement vient du fait que cette chanson était presque finie quand mon disque dur a lâché en 2003 et que je n'ai jamais trouvé l'énergie de refaire la chanson tant, à l'époque, le travail du piano était fastidieux
En 2012, dans l’album “Oxymores et coquecigrues”, j’avais fabriqué une chanson sur une théorie personnelle qui me tient à cœur : la similitude entre la foi en dieu et celle en le père noël.
Je vous propose de la découvrir (ou pour certains de la redécouvrir).
Peut-être la mettrez vous dans votre playlist après demain.
Qui sait ?
Portez-vous bien
“Aleph” a été longtemps le pseudonyme que j’utilisais pour mon activité de musicien.
L’origine de ce choix remonte à mes études de philosophie. Roland Quilliot nous avait fait découvrir un recueil de nouvelles Jorge Luis Borges, un auteur argentin. Son oeuvre n’est pas tout à fait ce qu’on pourrait qualifier de easy-listening. Je veux dire par là que cette littérature ne donne du plaisir que si on s’y immerge complètement. Borges est considéré comme un poète mais c’est surtout l’imprégnation métaphysique de son oeuvre qui m’a parlé.
Dans le recueil qui s’appelle donc “L’Aleph”, on trouve plusieurs contes dont la nouvelle éponyme qui m’a inspiré la chanson.
Il m’est si difficile d’expliquer ce que représente ce texte pour moi que je ne vois pas vraiment d’autre solution que de nouveau vous inviter à en lire l’extrait que je partage, en espérant qu’il vous donnera envie de lire le reste.
Le sens de ma chanson tourne lui autour d’une évocation du vertige que me donne le texte de Borges. J’aime la disproportion, les oxymores et le va-et-vient entre deux infinis qu’il propose . J’ai donc eu envie (besoin) de continuer cet inventaire de contradictions assumées. Je trouve certaines similitudes avec l’écriture foisonnante d’un autre de mes auteurs favoris, Umberto Eco.